Transformation digitale … qui a vu le monstre ?

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Pourquoi la transformation digitale s’apparente au monstre du Loch Ness ? Certains l’ont vu, d’autres l’ont aperçu, quelques-uns ont approché la bête.  Tous en ont peur : des dirigeants aux collaborateurs qui en seront les futurs utilisateurs (victimes ?). 

Plus l’entreprise fait appel à des consultants de haut vol, s’informe en parcourant  les séminaires sur le sujet ou encore intègre cette transformation dans un quelconque plan de transformation au patronyme ronflant, affublé d’un 202.. plus la peur et le sentiment de dépassement augmente. Pour être sûr d’atteindre l’immobilisme total, rajoutez-y l’intégration à un plan informatique global et cohérent à tous les étages de l’entreprise.

Et si on réapprenait la politique des petits pas ? La dynamique de projet (limité) ? le case circonscrit ? Partir d’un département : comprendre ses partie prenantes, ses process, le nombre limité d’utilisateurs des outils, les fonctionnalités recherchées en regard du « métier » de ce département. Chercher la simplification pas l’exhaustivité. 

Tout en sachant, qu’appliquer une transformation digitale à un département n’exclut nullement d’avoir une vision globale sur un plan d’entreprise. Les techniques de développement web sont aujourd’hui suffisamment modulaires pour « ne pas avoir tout prévu » dès le départ.  

Un projet de 3 à max 6 mois : réflexion et développement inclus permet à chacun de se l’approprier très concrètement. Partir du case réussi et circonscrit, ayant valeur d’exemple avant de se déployer plus loin.

Les entreprises ont massivement investi le digital dans leur relation client. En est-il de même dans leur relation avec les autres parties prenantes de l’entreprise ? En première instance ses collaborateurs mais aussi son réseau de distribution ou encore ses fournisseurs ?

Assurément non ! 

La confusion est de mise entre « outils informatiques » et applications web, entre contrôle et efficacité.

L’avenir est web based ! Pourquoi ?

L’expérience utilisateur est incomparable : fonctionnalités, lisibilité, partage d’information. 

L’efficacité comme valeur cardinale n’exclut pas le contrôle et le reporting. Les outils web peuvent même être reliés à des batteries de KPI et des modes de calculs statistiques les plus pointus.

Les collaborateurs de l’entreprise n’acceptent plus de travailler au sein de l’entreprise dans des environnements digitaux ou l’expérience utilisateur sous-performe par rapport à ce qu’il peuvent trouver à l’extérieur de l’entreprise. L’application « web based » bien pensée est un facteur de motivation donc de performance pour l’entreprise.

L’entreprise se réapproprie ses outils. Le développement web est la propriété de l’entreprise sans la cohorte de licences. L’économie est mesurable et permet extensions et modularités.

Est-il besoin de rappeler que même s’il est destiné à un usage interne en réseau, le web demeure un langage universel qui permet une connexion partout, à toute heure et sur tous les devices.

Mieux  que toute autre application, l’outil web intègre le multi-media : vidéo, son, podcasts, photos, tous les liens possibles vers l’extérieur.

Aujourd’hui, pour toute application non-comptable comme l’organisation et les plannings, le task management,  le coaching, la formation, l’échange d’information, la gestion de projet, l’asset management, la gestion de data, … le web s’impose et s’imposera. Il s’imposera aussi par sa haute fréquence d’utilisation et la satisfaction procurée à ses utilisateurs. L’intranet classique lui survivra-t-il ?

A chacun de voir s’il veut se faire peur avec le monstre ou regarde la perspective qu’offre une mer fluide avec de nouveaux horizons. 

 


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